Spring Zone. Un endroit reculé de Castelfield. A la taverne beaucoup de rumeurs circulaient à son propos. Mais je ne suis pas du genre à baser mon opinion sur des rumeurs, je décidai donc d'y aller faire un tour, histoire de mettre ça au clair. Je quittai la gente feminine qui m'entourait alors, et réglai ma note à l'imposante dame qui tenait l'établissement (ouille, salée la note). Un magnifique Soleil et un air frais chargé du sel marin remplacèrent brutalement la lumière tamisée ainsi que l'odeur de l'alcool et de la sueur. Je fermai mon veston, placai mon imposante épée en bandolière et m'éloignai vers l'unique sortie de la ville de CastelHall. CastelHall est un port fortifié de l'ile de Magnel, inscrustée dans une enclave rocheuse. Aprés avoir salué les derniers passants je me retrouvé donc dans un couloir rocheux, et enfin à la porte de la ville, où deux soldats de la Royal Navy assuraient la guarde. Je les saluai bien bas et penetrai enfin en les terres de Magnel. Je suivie un chemin terreux, la vegetation laissant rapidement place à des terres arides, seches et poussiéreuses. A sa fin, je prie la direction de la si discutée, Spring Zone. D'étranges arbustres et des arthropodes agressifs ne m'empechèrent pas d'arriver enfin à destination (arthropode est l'embrenchement regroupant par exemple les archneïdes et les insectes). J'avancai prudement entre deux falaises rocheuses losque je découvrie un paysage saisissant : dans une terre seche et craquelée, des sources chaudes avaient fait éclater la roche et formaient de larges bassins fumant. Une flore particulière s'y était accommodée et comme je le remarquai rapidement, la faune aussi. Entre les grandes et épaisses tiges de je ne sais quelle espèce de plante aux fleurs orangées, une créature prenait son bain. Elle possedait de larges yeux jaunes sous une crete qui parcourait tout le long de son dos verdâtre et visqueux. Mais ce monstre amphibien n'était pas la seule à vivre en ces lieux : non loin de là, un être bossu à la peau rougeâtre, doté d'une paire d'ailes membranées, trifouillé le sol avec un long manche métalique. M'avancant aux milieu de ces sources chaudes, je ne tardit point à faire remarquer ma présence : les plantes se courbaient au passages des créatures, et les bruits de l'eau troublée par leurs pas m'indiqué grossièrement leur nombre. Je forcé le pas alors que leur présence se faisait plus opressante. Alors que je me mis à courrir, je les vis sortir en grands nombres et constatai que les créatures ailées ne savaient apparement pas voler. Je courais donc entre les bassins d'eau brulante, me frayant un chemin dans la végétation, mais voilà... je me trouvai tout à coup devant une paroi rocheuse. Je fie volte-face et sortie la massive épée à deux main de son fourreau. Cette réaction soudaine les surpris quelque peu, je profitai alors de l'occasion : dans un large mouvement je tranchai une grande partie d'entre eux dans des cris d'agonie effroyables. Lorsque je voulu répéter l'expérience je ne le pue, un des monstres s'était agrippé à mon bras gauche. Une autre créatures verdâtre se jettait sur moi, je déguainai en un mouvement éclair l'épée courte de ma ceinture et la pourfendai, et d'un geste souple tranchai la tete de celle qui entaillée mon bras. Le reste de la troupe, effrayé, se mit à fuir. En quelques secondes le calme revint, un silence presque frustrant, une impression d'etre épié. Je rangai alors mes armes, pansai grossièrement mon bras, récuperai les objets de valeur et découpai un trophé que je rapporterai à la ville. Le retour se fit sans encombres...
Ven 6 Fév - 20:40
, faire fuir les monstres j'ai jamais réussi 
